Confiance en soi : la clé d’une parentalité apaisée

👶 Nous réagissons à nos enfants avec notre histoire inscrite dans notre cerveau.
Grâce aux IRM fonctionnelles, on observe que lorsqu’un parent voit son enfant pleurer ou tendre les bras, son cerveau peut réagir de deux manières très différentes.


🔍 Deux réactions cérébrales face aux pleurs de l’enfant

❤️ Quand l’empathie s’active naturellement
Si le parent a reçu un attachement sécure dans l’enfance (accueil émotionnel, contact physique, écoute…), son cerveau s’inonde d’ocytocine – l’hormone de l’amour – et les zones du cerveau liées au soin s’activent naturellement. Il est porté à répondre avec empathie.

⚠️ Quand le stress prend le dessus
Si, au contraire, le parent a vécu du rejet, du jugement, de la violence ou simplement un manque d’écoute, alors ce sont les circuits du stress qui s’activent.
Il peut alors avoir trois types de réactions : fuite, agression ou figement.
Non pas parce qu’il est « mauvais », mais parce que son système nerveux est en alerte.


🛠️ La confiance en soi : un chemin, pas un trait de caractère

➡️ La confiance en soi du parent n’est pas un « caractère », ni un don inné.
C’est un chemin de réparation, qui commence par la compréhension et l’accueil de son propre vécu.


🌱 Des pistes concrètes pour se réparer

Pour retrouver ce pouvoir d’être présent, d’aimer, de rassurer, nous avons besoin de :

• 🪞 Prendre conscience de nos propres blessures d’attachement
• 🧠 Observer nos pensées de jugement (sur l’enfant, sur nous-mêmes, sur les autres)
• 🌊 Accueillir nos émotions au lieu de les fuir
• 🌬️ Respirer, ressentir, se reconnecter à notre corps et à la relation
• 🤝 Tisser du lien plutôt que de chercher à avoir du pouvoir sur l’autre

Un parent qui manque de confiance en lui va souvent chercher à contrôler ou à éviter.
Mais ce qui nous rassure vraiment, ce n’est pas le contrôle, c’est la relation.


💡 Et si la confiance en soi, c’était simplement… le lien ?

Et si nous faisions le pari que la confiance en soi, ce n’est pas « croire en nous »,
mais croire en notre capacité à rassurer et à entrer en lien ?


Conclusion – Une touche d’espoir

Alors oui, certains parents n’ont pas eu la chance de grandir dans un environnement sécurisant.
Oui, certains réflexes de fuite, de colère ou de blocage peuvent nous envahir face aux pleurs de nos enfants.

Mais la bonne nouvelle, c’est que rien n’est figé.

🧠 Notre cerveau est plastique. Notre capacité à aimer, à prendre soin, à entrer en lien peut se reconstruire, pas à pas.

À chaque fois que nous respirons avant de crier,
que nous écoutons au lieu de juger,
que nous choisissons la relation plutôt que le contrôle,
nous réparons. En nous. Et chez notre enfant.

Ce n’est pas la perfection qui fait de nous de « bons » parents.
C’est notre capacité à revenir, à réparer, à tisser du lien, encore et encore.

💛 Et si la confiance en soi naissait tout simplement dans chaque petit geste de lien que nous choisissons, même maladroitement, chaque jour ?